Le Laboratoire CNRS ICB de l’Université Bourgogne Europe accélère sa recherche en IA avec Google Cloud
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À propos du Laboratoire CNRS ICB de l’Université Bourgogne Europe
Créé en 2007, Le Laboratoire CNRS ICB de l’Université Bourgogne Europe est une Unité Mixte de Recherche CNRS qui compte 300 physiciens, chimistes, ingénieurs et techniciens. Son expertise pluridisciplinaire est mise à disposition des projets de recherche et au service des pôles et des entreprises de la région et au-delà (nationales et internationales).
[CC] Le laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne (ICB), Unité Mixte de Recherche CNRS compte 300 physiciens, chimistes, ingénieurs et techniciens implantés en Bourgogne-Franche-Comté, sur les sites de Dijon, Le Creusot, Chalon-sur-Saône et Belfort (Sévenans). Ils y développent de nouvelles fonctionnalités en optique et pour les matériaux du futur, à destination d’applications dans l’industrie (photonique, métallurgie, industrie 4.0,…), la médecine, les communications optiques à haut débit, le traitement de l’information à une échelle nanométrique, l’énergie, les technologies quantiques et l’intelligence artificielle. Les recherches interdisciplinaires du laboratoire forment un continuum du fondamental aux applications.
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Unité mixte de recherche (UMR) dépendant à la fois du CNRS et de l’Université Bourgogne Europe, le Laboratoire CNRS ICB (Interdisciplinaire Carnot Bourgogne) était initialement consacré à la physique pure. Au fil du temps, ses activités se sont diversifiées et il compte aujourd’hui 300 physiciens, chimistes, ingénieurs et techniciens implantés en Bourgogne-Franche-Comté, sur les sites de Dijon, Le Creusot, Chalon-sur-Saône et Belfort.
Ces dernières années, le Laboratoire a étendu son champ d'expertise à l'intelligence artificielle, avec un accent particulier sur l'IA générative. Professeur des universités en Informatique à l’IUT de Dijon et membre du Laboratoire, Christophe Cruz encadre les thèses de ses doctorants tout en participant activement aux projets de recherche appliquée en IA générative. Récemment, ses travaux ont connu une évolution significative : le Laboratoire a été sélectionné parmi les quinze lauréats de l'appel à projets GÉANT
, un programme européen visant à faciliter l'adoption des services cloud dans la recherche pour optimiser l'efficacité des travaux scientifiques. Cette reconnaissance a permis au Laboratoire d'accéder à des services cloud, ouvrant ainsi la voie à l'utilisation des ressources de Google Cloud Platform (GCP).
Formation et innovation : le double apport de Google Cloud
« En réalité, notre collaboration avec Google Cloud avait débuté avant ce projet », précise Christophe Cruz. « Google Cloud nous a en effet proposé d’organiser des ateliers pour sensibiliser les étudiants aux technologies du cloud. Cette initiative nous a semblé pertinente, car le cloud joue un rôle crucial en IA, offrant un accès rapide et économique aux ressources nécessaires pour le calcul intensif. L'intervention d'un expert du domaine représentait donc une opportunité enrichissante pour nos étudiants et leurs futurs travaux de recherche ».
Dans la continuité de ces premiers échanges, le projet GEANT est arrivé à point nommé pour mettre en application les concepts abordés lors des ateliers. « Les ressources cloud obtenues via le projet GEANT ont véritablement changé la donne pour notre recherche », confirme Christophe Cruz. « Ils nous ont permis d’accéder à une grande puissance de calcul, accélérant considérablement nos travaux en IA ainsi que l’envergure des travaux. Nous avons ainsi tester des modèles à grande échelle et développer des outils innovants, tout en formant nos étudiants à des technologies d’avenir ».
Parmi les nombreux projets mis en place, le Laboratoire a notamment réalisé une étude comparative pour tester et évaluer la qualité de la construction automatique de graphes de connaissances (ou structures d’informations) à l’aide de différents modèles de langage afin d’en tirer des enseignements la méthodologie d’améliorer de la précision et/ou la fiabilité des résultats.
Des applications concrètes et une formation de pointe
« Nous utilisons aussi GCP pour développer des services innovants et explorer de nouvelles pistes en modélisation des connaissances notamment en médecine. Ces projets, souvent réalisés avec des partenaires industriels, permettent à nos étudiants de travailler sur des cas concrets et de se familiariser avec des technologies de pointe », ajoute Christophe Cruz. « Monter en compétence sur une infrastructure cloud aussi performante et innovante constitue un atout indéniable pour nos étudiants. De plus, l’implication des experts Google Cloud lors des ateliers a permis aux étudiants de se confronter aux pratiques courantes dans le monde professionnel, les préparant ainsi à des carrières dans des domaines où la demande en compétences va aller en s’amplifiant ».
Par ailleurs, les projets de thèse, les stages et les collaborations avec l’industrie ont pris une nouvelle dimension grâce à cet accès privilégié aux ressources de GCP. Et plus globalement, les services cloud ont considérablement étendu le potentiel de recherche du Laboratoire, notamment en termes d’efficacité sur l’analyse d’importantes volumétries de données, ouvrant ainsi la voie à des études d'une ampleur inédite. De plus, la souplesse inhérente aux solutions cloud, notamment en termes d’agilité et d’élasticité, permet au Laboratoire de réaliser simultanément des expériences sur différents modèles dans une multiplicité de configurations, accélérant ainsi significativement le cycle de la recherche.
« Cette collaboration avec Google Cloud a clairement ouvert de nouvelles perspectives, tout en renforçant notre mission principale : former les chercheurs de demain et explorer de nouveaux horizons scientifiques », conclut le Professeur Cruz.