Google Cloud accompagne le Grand Port Maritime de Bordeaux dans sa transformation numérique

À propos du Grand Port Maritime de Bordeaux

Situé sur le plus vaste estuaire d’Europe, le Grand Port Maritime de Bordeaux est implanté sur 7 terminaux. Avec un chiffre d'affaires de 46 millions d’euros, il génère plus de 15 000 emplois directs et indirects.

À propos de Skale-5

• La MIGRATION d’applications Web vers un Cloud Provider Public et particulièrement Google Cloud Platform,
• L’INFOGÉRANCE 24/7 des applications Web hébergées sur un Cloud provider Public
• L’ASSISTANCE TECHNIQUE par délégation de personnels DevOps certifiés sur les Clouds Providers

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Aux portes de la capitale aquitaine, le Grand Port Maritime de Bordeaux est le point de convergence d’un réseau de communication dense et multimodal. Réparti sur sept terminaux situés dans le plus vaste estuaire d’Europe, il joue un rôle majeur dans le développement économique local. Avec plus de 500 hectares à vocation industrielle et logistique disponibles, il enregistre un chiffre d’affaires de plus de 46 millions d’euros et génère plus de 15 000 emplois directs et indirects.

Perfectionnement des conditions de navigation, implantations logistiques, nouvelles implantations industrielles, dématérialisation, simplification des procédures d’accès… menée en collaboration avec des partenaires publics et privés, la politique de développement soutenue du port contribue au rayonnement d'un territoire dynamique. Parallèlement, elle favorise la compétitivité de ses entreprises tout en inscrivant les activités portuaires dans le respect des principes du développement durable.

Préserver la capacité d’accueil et l’écosystème de l’estuaire

C’est précisément dans le cadre de cette politique de développement économique et durable qu’est né le projet de jumeaux numériques réalisé avec le concours de Google Cloud. Tout commence en 2014 avec le développement d’un premier modèle numérique, élaboré pour améliorer la capacité d’accueil des navires dans le port.

Comme tous les estuaires, celui de la Gironde est soumis au phénomène de bouchon vaseux ou zone de turbidité élevée due au blocage des sédiments en suspension apportés par le fleuve. Ce blocage naît de la rencontre des eaux douces et des eaux marines salées, amplifié à Bordeaux par la taille de l’estuaire et l’action des courants liés à la marée.

« Pour maintenir la profondeur du chenal à un niveau suffisant pour les navires, nous sommes obligés de draguer les boues qui se déposent au fond 24h/24, 7j/j », explique Fabrice Klein, responsable de l’innovation du Grand Port Maritime de Bordeaux. « Ces travaux coûtent entre 12 et 13 millions d’euros par an. Afin de mieux cibler nos actions et d’anticiper le risque d’intensification a création de bouchons vaseux avec le changement climatique, nous avons créé, il y a quelques années, un modèle numérique. Bien que très performant, il était peu intuitif et nécessitait des datacenters adaptés au calcul haute performance. Résultat, ce premier modèle était surtout utilisé par les bureaux d’études, ce qui était assez frustrant. Dit autrement, nous avions l’outil, mais pas l’environnement technique pour l’utiliser ».

Un modèle numérique ouvert à tous les partenaires

La frustration des responsables du Grand Port Maritime de Bordeaux était d’autant plus grande que l’idée initiale était de disposer d’un outil qui serve non seulement à tous les partenaires gravitant autour des activités portuaires, mais également à tous les acteurs de l’environnement, la gestion des sédiments, notamment, jouant un rôle fondamental dans le fonctionnement de l’écosystème estuarien.

L’idée d’un jumeau numérique du fleuve, ouvert à tous, est née progressivement. Innovante, la démarche retenue par le Grand Port Maritime de Bordeaux repose sur une réplique virtuelle de l’estuaire reproduisant ses phénomènes physico-chimiques à partir de mesures collectées par des capteurs. Soucieux de rassembler toutes les parties prenantes grâce à la création d'un outil communautaire, le Grand Port Maritime de Bordeaux a lancé ce projet ambitieux fin 2021, avec le soutien du plan de relance France Relance. Sous la forme d'un "partenariat d'innovation", il réunit l'ensemble des acteurs du monde fluvial (dont l'Agence de l'eau Adour-Garonne, l'EPIDOR (Établissement Public d'Intérêt Intercommunal pour la Dordogne), le SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine), le SMEAG (Syndicat Mixte d'Etudes et d'Aménagement de la Garonne), le SMIDDEST (Syndicat Mixte pour le Développement Durable de l'Estuaire de la Gironde) et VNF (Voies navigables de France)) et s'ajoute l'expertise de l' Office Français de la Biodiversité (OFB), du Centre d'Etudes et d'Expertise sur les Risques, l'Environnement, la Mobilité et l'Aménagement (Cerema), Laboratoire EPOC (Environnements et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux de l'Université de Bordeaux) et du Pilotage de la Gironde.

« Notre volonté était de créer une solution accessible, tant du point de vue de la disponibilité des ressources de calcul que de la convivialité des interfaces, qui permette à tous les acteurs de se projeter dans l’avenir des activités portuaires et qui joue le rôle d’accélérateur du développement de la résilience territoriale face au changement climatique », souligne Fabrice Klein.

Courant 2022, après un processus rigoureux de sélection des offres et un hackathon ayant permis d’identifier les projets les plus innovants, le partenariat d’innovation s’est orienté vers un jumeau numérique développé en Open Source et opéré sur Google Cloud.

Google Cloud pour son cloud ouvert et la flexibilité de ses solutions HPC

« Nous n’avons pas vocation à déployer et maintenir des datacenters HPC, pas plus que les experts techniques pour les opérer. De plus, et même si nous revendiquons l’initiative du projet, notre objectif est d’être un des nombreux utilisateurs de ce jumeau numérique. Il s’agit en réalité d’un projet mutualisé avec une gouvernance communautaire assurée à terme par une structure indépendante. Dans ce contexte, l’idée de s’appuyer sur le cloud s’est très rapidement imposée, de même que des développements open source afin de pouvoir partager le code avec l’ensemble des acteurs. Après des tests comparatifs, nous sommes arrivés à la conclusion que l’environnement technique proposé par Google Cloud était le plus favorable à notre projet », précise Fabrice Klein.

Plusieurs facteurs ont pesé dans la décision, dont le kit HPC Cloud de Google Cloud : facile à utiliser, il permet d’optimiser les coûts tout en fournissant une base HPC performante et flexible. Un point particulièrement important pour le Grand Port Maritime de Bordeaux car le modèle économique prévu pour le jumeau numérique prévoit que chaque acteur puisse bénéficier de ressources de calcul à la demande, provisionnées et facturées en fonction de l’utilisation réelle.

En outre, l'approche Open Source adoptée par le Grand Port Maritime de Bordeaux est parfaitement complétée par le cloud ouvert de Google Cloud. "Nous avons été séduits par son fonctionnement", explique Fabrice Klein. "De plus, Google Cloud a une décarbonation réelle de l’énergie, ce qui est un aspect environnemental particulièrement important pour nous. Google Cloud a d'ailleurs pour ambition d'alimenter tous ses centres de données en énergie décarbonée 24h/24 et 7j/7 d'ici 2030."

Enfin, « le travail réalisé sur le cloud de confiance par Google Cloud et Thalès à travers S3NS a également pesé dans notre décision. La création de cette structure est un indicateur de trajectoire de la part de Google Cloud qui indique clairement sa volonté d’aller vers davantage de cloud souverain. Nous sommes très sensibles à cette orientation », déclare le responsable de l’innovation du Grand Port Maritime de Bordeaux.

Un projet évolutif et original par son approche technologique et communautaire

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   1. ○ Développement d’une interface web pour:
   2. automatiser le lancement des calcul
   3. suivre en temps réel l’état des simulations
   4. gestion des crédits
   5. partage des résultats

Inauguré en avril 2023, le projet des Jumeaux Numériques du Fleuve a été réalisé avec le concours de Skale 5, Google Partner Premier qui a assuré les développements. Composé de plusieurs plateformes complémentaires interconnectées et ouvertes aux échanges avec

d’autres systèmes d’information externes, le projet comprend déjà : des outils pour les scientifiques souhaitant réaliser des simulations en parallèle nécessitant des ressources HPC ; des espaces de travail personnalisables pour les collectivités dans lesquels elles peuvent inviter des partenaires afin de réaliser des études et des travaux de simulation ; des modèles permettant aux bureaux d’études d’accélérer les cycles de simulation ; des outils intuitifs d’aide à la décision s’adressant à tous les décideurs.

Très attaché à l’esprit communautaire du projet, le regroupement de contributeurs a déposé le code source sur un cluster Gitlabhub de la région, de sorte que n’importe quel acteur puisse personnaliser son utilisation de la plateforme.

À peine inauguré, le projet s’est vu décerner le trophée « Ville et territoire » par un jury d’experts à l’occasion de l’événement BIM WORLD, récompensant l’originalité de la démarche ainsi que l’approche innovante et communautaire. Il a également été sélectionné pour participer au WAQ (Web à Québec), grand événement numérique francophone réunissant les acteurs de l’industrie du WEB. « C’est une belle réussite pour les Jumeaux Numériques du Fleuve et sa communauté. Nous allons bien entendu poursuivre le développement avec de nouveaux projets de recherche collaboratifs autour du fleuve et de nouveaux services qui profitent à tous », conclut Fabrice Klein.